Décryptage des étiquettes alimentaires

A quoi sert l’étiquette d’un produit ?

  • Comprendre la liste des ingrédients d’un produit alimentaire : les ingrédients sont classés par ordre décroissant. Le premier nommé est celui qui est le plus important en quantité. Cette liste vous permet également d’évaluer la qualité des ingrédients présents. Méfiez-vous des listes top longues ou compliquées à déchiffrer.
  • Connaître les valeurs nutritionnelles de l’aliment indiqué dans la table nutritionnelle :
    • Energie (en kilocalories (kcal) ou kilojoules (kJ))
    • Matières grasses (ou Lipides) totales (en g) avec « acides gras saturés »
    • Glucides (en g) = sucres totaux (simples + complexes), « dont sucres » = sucres simples (glucose, lactose, saccharose…),
    • Protéines (en g),
    • Fibres, sel…
  • Identifier la présence de substances allergènes.
  • Comparer les ingrédients et les éléments nutritionnels des différents produits.

Vous pouvez également lire sur l’étiquette : la dénomination de vente, la date limite de consommation (DLC) ou d’utilisation optimale (DLUO), l’origine du produit, la quantité nette du produit, l’adresse du fabricant, le mode d’emploi, le mode de conservation, le numéro de lot, l’estampille de salubrité (agrément sanitaire de l’unité de production)…

Comment choisir ses plats et légumes cuisinés ou ses laitages ?

Pour un plat cuisiné complet avec viande ou poisson : ex Chili Con carné et son riz blanc
  • Veillez à ce que : taux de lipides soit inférieur à 10g pour la portion consommée afin qu’il ne soit pas trop gras ! Un plat contenant plus de 10g de matières grasses est un plat gras.
  • Evitez les acides gras de types saturés « dont acides gras saturés » en trop grandes quantités : ils ne doivent pas dépasser 2 g par portion.
  • Veillez à ce que : teneur protéines > teneur en lipides. C’est la garantie d’une bonne qualité nutritionnelle. Un plat complet doit contenir au moins 18g de protéines pour 100g de produit.
  • Vérifier que la quantité de « dont sucre » est faible. La viande et le poisson ne contiennent pas de sucre.
  • Vérifier que la portion consommée soit d’environ 350g et que le plat contienne au moins 300 kcal. Il faut que le repas vous apporte suffisamment d’énergie jusqu’au repas suivant afin d’éviter le grignotage entre les repas.
  • N’oubliez pas de compléter votre plat de façon à avoir un repas équilibré (souvent les légumes sont insuffisamment présents) !
  • Méfiez-vous des plats cuisinés, souvent riches en sel, ces plats préparés doivent être consommés occasionnellement. Si vous hésitez entre 2 plats, prenez toujours le moins salé ! Le plat ne doit pas dépasser les 0.5 g pour 100 g. Au-delà de 1 g, le plat cuisiné est trop riche en sel.
Pour des légumes cuisinés ou soupes : ex velouté de légumes
  • Veillez à ce que le taux de lipides soit inférieur à 5g pour la portion consommée et qu’il y ait suffisamment de légumes (70% pour les légumes cuisinés et 45% pour les soupes).
Pour un laitage nature ou aux fruits : ex Panier de Yoplait 0% aux fruits
  • Veillez à ce que le taux de lipides soit inférieur à 3%. Il est préférable de choisir un produit laitier réalisé avec du lait ½ écrémé ou écrémé. Evitez le lait entier.
  • Il est préférable de choisir des produit laitier nature car le sucre ajouté est souvent excessif (la quantité de glucides peut atteindre 25g dans certains yaourts aux fruits !).
  • La mention « sans sucre ajouté » ne signifie pas que le produit ne contient pas de glucides. Certains ingrédients sont naturellement sucrés. Par exemple, le jus de fruits contient le sucre du fruit (fructose) et le lait, le sucre du lait (lactose) !
Attention aux produits allégés ; un produit allégé en sucres peut être riche en graisses…et inversement !

NUTRI-SCORE : Un nouveau logo nutritionnel pour les produits alimentaires

Nutriscore

Jusqu’à aujourd’hui repérer si un produit est bon pour la santé est un exploit

Pour le consommateur, déchiffrer les étiquettes des produits alimentaires est un vrai casse-tête ! De nombreuses informations figurent sur les emballages, mais elles sont souvent complexes et illisibles. Pourtant, ce déchiffrage s’avère nécessaire pour savoir si l’aliment en question est bon ou mauvais pour la santé.

Objectif de simplification

La loi de modernisation de notre système de santé a inscrit dans le droit la possibilité de recommander un système d’étiquetage nutritionnel pour faciliter le choix d’achat du consommateur, au regard de la composition nutritionnelle des produits. Dans ce cadre, dès le mois de mars 2015, une concertation a été conduite avec des représentants des industriels, des distributeurs, des consommateurs, des autorités sanitaires et des scientifiques pour définir les modalités de mise en place de cet étiquetage. Plusieurs logos ont ainsi été proposés, dont le logo Nutri-score qui a été finalement retenu.

Objectifs de santé publique

L’objectif est de rendre plus compréhensibles les informations actuelles, qui ne sont guère lisibles par les consommateurs, et d’inciter les Français à écarter les produits riches en gras, en sel et en sucre, pour lutter notamment contre la progression de l’obésité.

Une échelle de cinq couleurs

Inspiré du modèle britannique à trois couleurs, le Nutri-Score, également appelé « 5 C », propose une échelle de cinq couleurs allant du vert au rouge en fonction de plusieurs paramètres.

Pour déterminer la couleur d’un aliment se cache une formule scientifique qu’il faut pondérer d’une part de nutriments négatifs (calories, acides gras saturés, sucres et sels) avec une part d’apports positifs (fruits et légumes, protéines, fibres). Plus particulièrement la formule de calcul tient compte :
De la valeur énergétique (en kJ)

  • Des sucres
  • Des protéines
  • Des fibres
  • Du sel ou sodium
  • De la teneur en fruits et légumes
  • Des acides gras saturés

Ce logo répartit ainsi les produits en cinq classes : du vert pour les produits de très bonne qualité nutritionnelle à l’orange foncé pour ceux dont il vaut mieux limiter la consommation.

Il permet ainsi aux consommateurs de savoir, en un coup d’oeil, laquelle des pizzas ou des céréales de petit-déjeuner est la moins grasse, salée ou sucrée.

5 classes nutriscoreLe système Nutri-score permet de montrer que les aliments les plus nutritionnellement corrects ne sont pas toujours ceux que l’on croit. “Parmi les céréales par exemple: certains müeslis, réputés “sains”, sont moins bien classés que des céréales fourrées au chocolat”.

Dès avril sur les emballages, si les industriels le veulent bien

Le nouveau logo sera certes apposé dès avril sur les emballages des aliments, mais il restera facultatif. En effet, la réglementation européenne (règlement Inco) ne prévoit qu’une application volontaire. Les industriels seront tout à fait libres d’apposer ou non Nutri-score sur leurs emballages – voire d’utiliser un autre logo s’ils le souhaitent.

Fleury Michon a d’ores et déjà déclaré qu’il intégrerait ce nouveau système sur l’ensemble de ses produits. En revanche, six poids lourds de l’agroalimentaire (Pepsico, Coca-Cola, Mars, Mondelèz, Unilever et Nestlé) ont annoncé tout récemment qu’ils allaient développer leur propre logo.

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