Votre équilibre acido-basique

Pour fonctionner correctement, notre organisme doit se situer dans une zone de pH équilibré, ni trop bas, ni trop élevé – c’est-à-dire ni trop acide, ni trop basique (ou alcalin). Cet équilibre dépend en grande partie de notre alimentation.

L’équilibre acide base

Chez une personne en bonne santé, le pH du sang est très stable. Il est de 7,40 (± 0,02 unités pH). Le sang est donc légèrement alcalin. La capacité du sang à stabiliser son pH est remarquable malgré les quantités (parfois importantes) d’acides générés dans le corps (du fait de la transformation des aliments et du fonctionnement même de nos cellules). Après la digestion, les aliments libèrent soit des substances qui acidifient l’organisme, soit des substances qui l’alcalinisent.

Contrairement à nos ancêtres, aujourd’hui nos assiettes sont garnies de viandes et de céréales raffinées, le tout agrémenté d’une bonne dose de sel. Cette alimentation est acidifiante pour notre organisme.

Les conséquences d'une acidose chronique

L’acidose chronique est délétère car à la longue, elle favorise de nombreux troubles :

  • Les os se déminéralisent et se fragilisent
  • Les muscles s’affaiblissent
  • Le risque de calcul rénal augmente
  • Les tissus peuvent être moins sensibles à l’insuline
  • La sensibilité à la douleur peut augmenter
  • La tension artérielle peut augmenter, le système immunitaire être moins efficace, la fatigue s’installer…

Test de dépistage du terrain acide : analyse du pH urinaire

Il consiste à mesurer le pH de l’urine avec du papier « tournesol » (papier spécial disponible en pharmacie).

Le corps cherche à se débarrasser des acides excédentaires. Une des portes de sortie principales est le système rénal. Le taux normal d’excrétion des acides par les reins donne aux urines un pH se situant entre 7 et 7.5. En testant le degré d’acidité de l’urine, on peut donc déterminer si un organisme est acide. En dessous de 6.5, le terrain est acide.

Pour tester, une seule mesure n’est pas suffisante car le pH peut varier au cours de la journée. Le test doit être effectué sur 4 à 5 jours avec 3 mesures sur la journée.

  • 2ème miction du matin
  • Avant le déjeuner
  • Avant le diner

L’indice PRAL

La richesse ou la pauvreté d’un aliment en potassium, en acides organiques, en sulfates, en protéines riches en acides aminés soufrés ou en chlorure de sodium lui confère un pouvoir acidifiant ou au contraire un pouvoir alcalinisant : on parle alors de PRAL (Potential Renal Acid Load). La liste du PRAL des aliments est facilement disponible sur internet et vous permet de sélectionner vos aliments en fonction de l’acidité de vos urines.

Aliments acidifiants ou alcalinisants

Une consommation excessive d’aliments à PRAL fortement positif (acidifiants) non compensée en miroir par des aliments à PRAL négatif (alcalinisants) mènera à l’acidose métabolique latente. Tout déséquilibre dans la consommation des groupes alimentaires influencera ainsi l’équilibre acido-basique.

N.B. La saveur acide d’un aliment n’a rien à voir avec son pouvoir acidifiant. Par exemple, les citrons sont en fait des aliments à fort pouvoir alcalinisant.

Aliments acidifiants Aliments alcalinisants
Les viandes, Les poissons et les fruits de mer, Les oeufs
Les fromages (les fromages forts sont plus acides que les doux) Le lait et les yaourts nature sont neutres car proche de 0.
Tous les sucres raffinés, les sucreries Le miel et le sucre non raffiné. Le chocolat noir.
Les céréales et particulièrement les céréales raffinées et les céréales du petit-déjeuner Les pommes de terre, la patate douce, les châtaignes, le sarrasin, le quinoa
Certaines légumineuses : les pois chiches, les haricots rouges, le soja. Tous les fruits et légumes
Toutes les graisses animales Les huiles végétales raffinées et transformée Huiles végétales de qualité extra-vierges ou vierges, de 1ère pression à froid et biologiques.
Tous les sodas, le café et les alcools Le thé. Eaux alcalinisantes : contrex, Evian … PH>7

Conseils pour ne pas laisser s'installer une acidose

  • Augmenter sa consommation de végétaux.
  • Limiter ses apports en sel et plus généralement en chlorures.
  • Limiter les produits industriels ultra-transformés.
  • Eviter les sodas, source d’acides comme l’acide phosphorique.
  • Eviter les excès de protéines animales et de produits céréaliers raffinés.

La Micronutrition peut être une bonne alliée quand l’alimentation n’est pas suffisamment équilibrée.

Facebook
Twitter
Pinterest
LinkedIn
Retour en haut