Accompagnement du SOPK (syndrome des ovaires polykystiques)

Définition du SOPK

SOPK veut dire syndrome des  ovaires polykystique . Ce syndrome est assez courant. Il touche une femme sur 10. Le SOPK est le résultat d’un dérèglement hormonal. Conduisant a une surproduction d’hormones males (androgènes) . Un niveau élevé d’hormones males va perturber les hormones impliquées dans l’ovulation provoquant un mauvais développement des follicules.

Caractéristiques du SOPK

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 Il se caractérise par un ensemble de syndromes plus ou moins présents chez la femme atteinte.

  1. Oligo-ovulation ou anovulation : Cycles menstruels irréguliers ou absents en raison d’une ovulation peu fréquente ou inexistante.
  2. Hyperandrogénie : Niveaux élevés d’androgènes (hormones mâles) dans le sang, ce qui peut entraîner des symptômes comme l’acné, l’hirsutisme (pilosité excessive), et la calvitie de type masculin.
  3. Ovaires polykystiques : Présence de nombreux petits follicules ou kystes sur les ovaires, visibles lors d’une échographie.

Le diagnostic du SOPK repose sur cet ensemble de synfromes qui ont été regroupé sous le terme de critères de Rotterdam, qui nécessitent la présence au moins de deux sur trois caractéristiques suivantes :

Les causes exactes du SOPK ne sont pas entièrement comprises, mais elles impliquent une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. Parmi les facteurs de risque et les éléments associés au SOPK, on retrouve :

  • Résistance à l’insuline : Beaucoup de femmes atteintes de SOPK présentent une résistance à l’insuline, ce qui peut entraîner une hyperinsulinémie (taux élevés d’insuline dans le sang) et contribuer à l’augmentation des androgènes.
  • Inflammation chronique : Certaines études suggèrent que les femmes atteintes de SOPK peuvent avoir une inflammation de faible intensité qui stimule les ovaires polykystiques à produire des androgènes.
  • Facteurs héréditaires : Le SOPK tend à être plus fréquent dans certaines familles, ce qui suggère une composante génétique.

A l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement spécifique de SOPK. Les traitements médicaux proposés visent à traiter les principaux symptômes.

Ils  peuvent inclure des médicaments pour réguler les cycles menstruels, traiter l’hyperandrogénie (comme les contraceptifs oraux), et des médicaments pour améliorer la sensibilité à l’insuline (comme la metformine). Dans certains cas, des traitements de fertilité peuvent être nécessaires pour aider les femmes atteintes de SOPK à concevoir.

Traitements naturels

La mise en place d’une bonne hygiène de vie peut considérablement améliorer les symptômes et améliorer le terrain.

Traiter le SOPK naturellement peut inclure une combinaison de modifications du mode de vie, d’alimentation et de suppléments. Voici quelques approches naturelles qui peuvent aider à gérer les symptômes du SOPK :

  1. Modifications du mode de Vie
  • Exercice Régulier : L’activité physique régulière peut améliorer la sensibilité à l’insuline et aider à gérer le poids, ce qui est crucial pour les femmes atteintes de SOPK.
  • Gestion du Stress : Pratiquer des techniques de relaxation comme le yoga, la méditation ou la respiration profonde peut aider à réduire le stress, qui peut exacerber les symptômes du SOPK.
  1. type d’aliments a privilégier

Un régime alimentaire bien planifié peut aider à gérer les symptômes du SOPK en améliorant la sensibilité à l’insuline, en régulant les niveaux hormonaux et en favorisant la perte de poids.

Favoriser les aliments à faible indice glycémique (IG) : Les aliments à IG bas ne provoquent pas de pics rapides de glycémie. Exemples : légumes verts, lentilles, pois chiches, patates douces et la plupart des fruits frais.

Inclure des protéines maigres : Les sources de protéines maigres comme le poulet, le poisson, les œufs, le tofu et les légumineuses peuvent aider à stabiliser la glycémie et maintenir la satiété.

Consommer des graisses saines : Intégrez des graisses insaturées à votre alimentation, comme celles présentes dans les avocats, les noix, les graines, les olives et les huiles végétales (huile d’olive, huile de colza).

Augmenter la consommation de fibres : Les fibres aident à ralentir l’absorption des sucres et améliorent la digestion. Les bonnes sources de fibres incluent les légumes, les fruits, les grains entiers, les noix et les graines.

Manger beaucoup de légumes: Les légumes verts, les poivrons, les courgettes, les carottes et les tomates sont riches en nutriments et faibles en calories.

Inclure des aliments anti-inflammatoires : Les aliments comme le curcuma, le gingembre, les baies et les légumes à feuilles vertes peuvent aider à réduire l’inflammation.

  1. Type d’aliment à éviter

Éviter les aliments Transformés : plat cuisinés, aliment  tout prêt, les aliments sucrés, les aliments riche en acides gras saturés (laitage entier, viandes grasses, charcuterie …),

Réduire les glucides raffinés : Évitez les sucres ajoutés et les aliments transformés comme les boissons sucrées, les pâtisseries, les bonbons et les snacks salés. Optez plutôt pour des glucides complexes comme les grains entiers (quinoa, avoine, riz brun) et les légumes.

Modérer la consommation de fruits : Choisissez des fruits à faible indice glycémique comme les baies, les pommes et les poires. Consommez-les en quantités modérées pour éviter les pics de glycémie. Maximum 2 portions par jour.

Limiter les boissons sucrées : Évitez les sodas, les jus de fruits sucrés et les boissons énergétiques.

  1. Repas Fréquents et Équilibrés
  • Manger des repas réguliers : Essayez de ne pas sauter de repas et de maintenir des intervalles réguliers entre eux pour éviter les fluctuations de la glycémie.
  • Inclure des en-cas sains : Si nécessaire, optez pour des en-cas riches en protéines et en fibres, comme des noix, des graines, des fruits à coque ou des légumes avec du houmous.
  1. Réduire les Produits Laitiers et les Gluten

Certaines femmes atteintes de SOPK trouvent que réduire les produits laitiers et/ou le gluten peut aider à réduire les symptômes, bien que cela varie d’une personne à l’autre.

Boire beaucoup d’eau : Rester hydraté est essentiel pour la santé générale. Essayez de boire au moins 8 verres d’eau par jour.

Exemples de repas

  • Petit-déjeuner : porridge avec des graines de chia, des fruits rouges et une cuillère de fruit à coque
  • Déjeuner: Filet de saumon grillé avec des légumes rôtis et une petite portion de riz brun
  • Dîner: Salade de quinoa avec des légumes variés, des pois chiches, de l’avocat et une vinaigrette à base d’huile d’olive et de citron..
  • En-cas : Un yaourt nature avec des noix et des graines, ou des bâtonnets de carotte avec du houmous.

Compléments recommandés

  • Inositol en particulier le myo -inositol : améliore la sensibilité à l’insuline et régule les hormones (améliore les cycles menstruels et réduit les symptomes tels que l’acné et la pilosité excessive)
  • Vitamine D : Un bon taux de vit D améliore la sensibilité à l’insuline, régule les cycles menstruels et réduit l’inflammation. Les doses varient, mais un dosage courant est de 1000 à 2000 UI par jour..
  • Acides Gras Oméga-3 : réduisent  l’inflammation et améliorer la sensibilité à l’insuline. Une dose de 1000 à 2000 mg par jour est couramment recommandée.
  • Magnésium : aide à améliorer la sensibilité à l’insuline et réduire le stress. Une dose typique est de 300 à 400 mg par jour.
  • Cannelle : aide à réguler la glycémie et améliorer la sensibilité à l’insuline. Une dose courante est de 1 à 6 grammes par jour, souvent prise sous forme de capsule
  • Zinc : aide à réduire l’hirsutisme et l’acné en abaissant les niveaux d’androgènes. Une dose typique est de 30 à 50 mg par jour.
  • N-Acétyl Cystéine (NAC) : améliore la résistance à l’insuline et la fertilité chez les femmes atteintes de SOPK. Une dose courante est de 600 à 1200 mg par jour.
  • Probiotiques : améliore la santé intestinale et, par conséquent, la sensibilité à l’insuline et l’équilibre hormonal. Un complément contenant des souches variées est souvent recommandé.
  •  Berberine : améliore la sensibilité à l’insuline et aide à réguler la glycémie. Une dose courante est de 500 mg, trois fois par jour avant les repas.
  • Curcuma (Curcumine) : aide à réduire l’inflammation et améliore la sensibilité à l’insuline. Une dose courante est de 500 à 1000 mg par jour.
  • Chardon-Marie (Silybum marianum) : soutient  la fonction hépatique et aide à équilibrer les hormones. Une dose typique est de 200 à 400 mg par jour d’extrait standardisé.
  • Les vitamines du groupe B : aide a équilibrer les niveaux d’œstrogène et de progestérone ainsi qu’a soutenir la croissance folliculaire et l’ovulation

Il est essentiel de discuter de l’utilisation de ces compléments avec un professionnel de la santé pour s’assurer qu’ils sont adaptés à votre situation individuelle et qu’ils n’interagissent pas avec d’autres médicaments ou conditions médicales.

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